Le super monde de Kink

Voilà, voilà, aujourd'hui nous sommes le deux juin et je ne pouvais pas vous laisser ce soir sans un OS yaoi sur Lucci (et Pauly ici).
Je compte en faire d'autre, j'ai déjà pas mal d'idées.
J'espere que vous aprécirez, c'est PAS DU HARD et PAS UNE SONGFIC x) il n'y a aucune logique (ou alors presque aucune) entre les paroles et les évenements.
La musique c'est Survivor : https://www.dailymotion.com/video/x1x9uf_survivor-the-search-is-over_music
Juste, j'ai remplacé "girl" par "boy", parce que sinon ça faisait pas très yaoi



Princess can’t dance

Dès que la compagnie avait fini la construction d’un navire, quel qu’il soit, tout le Dock 1 courait faire une grande fête. Enfin, une fête… Il aurait plutôt fallu appeler ça une soirée-très-alcoolisée-où-tout-le-monde-finissait-bourré. Oui, c’était des bons moments que personne ne regrettait, ou presque personne… Quelques rumeurs assez louches se rependaient, comme le fait que certaines choses (pas très catholiques à vrai dire) se passaient entre les charpentiers… Mais peu importe, tout cela n’est que rumeurs… Bref, faisons avancer le scénario. La Galley-la venait de terminer un projet particulièrement dur et fatiguant. Notre cher maire avait donc décidé d’organiser une vraie fête… Déguisée ! Oui, et puisque nous sommes lancés, il avait effectué un tirage au sort des couple (pour danser, vous comprenez… Des cavaliers forcés, quoi !) et des costumes. Alors, d’accord, mais il n’y avait presque que des hommes… Mais après tout, où est le problème ? Iceburg, lui, était tombé PUREMENT PAR HASARD sur l’unique femme du lot, Califa. Kaku avec Lulu –oui, oui !-, et… Lucci et Pauly. Et puis, pour ce qui est des déguisements… Tout était dans l’originalité : une grenouille, un mafieux, un chevallier… Il y en avait de toutes sortes ! Et le destin (qui s’appelait Iceburg par certaines périodes) avait décider d’embêter encore un peu le couple relativement –terriblement- sexy que formait l’homme au pigeon et son blondinet… Ils étaient tous deux tombés respectivement sur « roi démoniaque » et « princesse ». Et tout cela n’aurait pas été drôle si Monsieur-le-destin n’avait pas prévu de slow en fin de soirée (héhéhé).. Lui, il était bien arrangé, il dansait avec la secrétaire habillée en infirmière… Mais Pauly n’était pas très content de sa situation… Avec une robe rose, il était certes très mignon, mais voilà, danser avec son rival en costume de jeune fille adorable surmontée d’une couronne, c’était SUPER GÊNANT ! Surtout que Lucci avait eu la « chance » de tomber sur l’un des meilleurs thèmes (comparés aux autres…). Alors, oui, notre jolie blonde aux cigares était jaloux. Mais, si il n’était pas venu à cette soirée, cela n’aurait pas plu à Iceburg. Alors, il allait mettre son grand bustier, ses talons, du maquillage, et allait même danser –le slow aussi- avec le contremaître ne sachant pas parler (ou presque) pour voir le sourire si beau et prisé de son bienfaiteur. Bon, bon, bon, passons à cette fameuse fête, parce que sinon mon OS n’aurait aucun intérêt. Allez… Nous voici donc au buffet, avec Pauly, qui attends désespérément son cavalier qui met vachement longtemps à arriver. C’est l’un des derniers, d’ailleurs. Certes, il y a quelques mecs baraqués qui eux aussi étendent l’élu du hasard (il y en a qui sont juste en retard, d’autres qui simulent des maladies à cause de leur costume absolument ridicule, et d’autres qui sont vraiment malades). La princesse patientait donc en piochant des aliment supers bons dans le buffet spécial préparé par les soins de Califa. Le bal avait débuté depuis plus d’une heure, et le pauvre blond commençait à croire qu’il s’était ridiculisé pour rien. Mais, il restait quand même, au cas où (et pour manger aussi). Presque heureusement pour lui, Lucci fini par se montrer. Et il faut dire qu’il était très beau. De son manteau sombre, aux chaines à ses poignets, en passant par sa couronne mode « Reine d’Angleterre » version noire, tout était dans le détail, et la perfection. Même Hattori avait deux petites cornes et une queue de démon. Quand il arriva vers son cavalier, tous les charpentiers le regardaient. C’était à la limite des yeux en cœur et du saignement de nez (avec ses rumeurs, hein). Le léopard avait dû passer un temps fou à préparer ce costume.
« -Excuse moi, Pauly. »
La barbie ne savait plus quoi dire. Il était surpris, gêné, et sentait une étrange chaleur monter en lui.
« -C’est… C’est pas grave… »
Roi démoniaque… Lui aussi aurait bien voulu l’avoir, mais une petite voix intérieure lui disait que ce thème était fait pour Lucci. Il lui donnait un côté encore plus sombre et mystérieux, mais irrésistible en même temps. Vraiment, il était magnifique. Le pauvre, lui qui était en princesse, il se sentait sacrément ridicule, à côté de son ami.
« -Bon, je pense qu’il va falloir aller danser, sinon Iceburg ne va pas être gentil avec nous. »
Alors là, notre petit Pauly jubilait. Il ne l’expliquait pas, certes, mais le fait de se coller contre ce corps si parfait ne faisait que l’attirer. Il ressentais une étrange sensation dans sa main droite, encore inconnue…
« -J’arrive… ».
La musique, gentiment choisie par Tileston, n’était pas des plus belle. Califa l’infirmière s’en était aperçue et voulait au moins sauver le reste de la soirée. Elle avait laissé son soldat blessé (Monsieur le maire), et avait apporté au gros barbu bouteilles d’alcool pour pouvoir s’occuper tranquillement de la gérance musicale du bal. Et puis, pendant qu’on y est, autant faire voler quelques bulles, ça fait plus romantique ! Bref, pendant que nos deux loulous cherchaient une position pour débuter (LA DANSE HEIN ! bande de pervers !), l’atmosphère s’était littéralement transformée. Le roi fini par prendre Pauly par la taille, un peu timide pour l’avoir osé avant. La princesse, surprise, rougit instantanément. Il commencèrent une valse étrange et saccadée (avouez, vous y avez penser ! Non, mais sérieux, vous êtes des gros PORCS !).
« -Miss, c’est vraiment moche tout ça.
-J’ai des talons, va te faire foutre. »
Le maire, partit récupérée sa doctoresse, les observait, avec un sourire sadique.
«-Tu vois, Tyranosorus, tout ce passe comme je l’avais espéré ! Ces deux-là vont finir ensemble, nmaah. »
La souris émit un petit « scouic » avant de retourner dans la poche de la chemise de son maître.
« -CALIFAAAAAAA ! »
Il devait être à trente mètres, mais qu’importe, il avait envie de crier.
« -Oui, Monsieur ?
«-Passe au slow. Maintenant.
-Mais, Monsieur, il n’est que 22 heures trente…
-Et alors ?
-Bien, Monsieur. … Je ne retrouve pas cette chanson… Attendez un peu, je fais de mon mieux.»
Bon, retournons voir le couple central, parce que sinon c’est pas drôle. Il s’étaient arrêtés, faute aux talons de la blonde. Le roi la regardait, tranquillement.
« -Je vais t’apprendre.
-Hein ?!
-À Danser. Viens. »
Il prit la princesse par la main, et l’entraina dans un coin tranquille (PERVS), histoire qu’ils ne soient pas dérangés (RE-PERVS). C’était une petite plateforme de béton, éloignée de la place centrale du Dock 1, où tous les couples dansaient actuellement. Les bulles de savon s’étaient apparemment données rendez-vous ici (I : « Comment avez-vous fait ces bulles, Califa ? » / C : « Excusez-moi, mais c’est un secret, Monsieur. » °petit sourire° / I : « En avez-vous d’autres, des secrets ? » °grand sourire° / C : « Peut-être… » °très grand sourire°). Les premières notes du slow tant attendu commencèrent. Lucci lança un regard noir a Hattori qui s’envola immédiatement et parti rejoindre et partit rejoindre je ne sais quel autre charpentier (mais, au pire, on s’en fout, c’est pas ce pigeon qui nous intéresse –même si je le trouve absolument adorable).
How can I convince you what you see is real
Le démon glissa sa main dans le dos de la jeune fille, surprise.
Who am I to blame you for doubting what you feel
« -Il fout quoi ton pigeon ?
-Tais-toi.
-TU PARLES ?! »
I was always reachin', you were just a boy I knew
« -Bouge pas. Laisse-toi guider.
-Tu parles… C’est incroyable… »
I took for granted the friend I have in you
« -MAIS TU VAS LA FERMER ? »
Cette réplique fit rire la princesse.
I was living for a dream,
« -J’aime bien ta voix.
-Moi, j’aime bien ton costume, il te vas bien, tu devrais t’habiller plus souvent comme ça. »
Loving for a moment
« -ABRUTI ! »
Lucci souria légèrement.
Taking on the world,
« -Je le pensais vraiment.
-CA ARRANGE PAS TA SITUATION GROS BOUFFON ! »
That was just my style
« -Bon, prends ma main et fermes-la, si tu veux danser. Regardes-moi. Tu n’aura qu’a te laisser aller. »
Pauly l’écouta. Sa couleur de peau vira au rouge foncé.
Now I look into your eyes
Quatres pas vers la gauche. Tourner. Deux pas vers la droite.
« -Tu te débrouilles plutôt bien, même avec des talons.
-J’ai, disons, un bon professeur. Je ne fais que te suivre. »
Le blond tourna la tête, affreusement gêné de ce qu'il venait de dire.
I can see forever,
« -Je t’aime.»
La princesse lâcha prise, et repoussa le beau roi. Elle n’en croyait pas ses oreilles.
The search is over
« -TU TE FOUS DE MOI ?
-Non. »
You were with me all the while
Malgré ce « non » catégorique, il prit ça à la rigolade.
« -Toi ? Gay ? Tu me les aura toutes faites, décidemment. »
Can we last forever, will we fall apart
« -Je ne suis pas tout à fait gay, répondit le sombre cavalier en désignant du regard les habits de Pauly.
-Arrêtes avec ça ! J’ai pas choisi mon costume, je te ferai dire ! »
Il était gêné. Très gêné. Plus qu’il ne l’a jamais été.
At times it's so confusing, these questions of the heart
« -Bon, je te ferai remarquer que j’attends.
-T’attends quoi ? »
You followed me through changes, and patiently you'd wait
« -Une réponse. »
Till I came to my senses, through some miracle of fate
Moment de solitude pour le blondinet.
« -Mais, t’étais sérieux ? »
I was living for a dream,
«-Je te l’ai déjà dis, mais oui. »
Loving for a moment
Le monde s’écroulait autour de la pauvre princesse.
Taking on the world,
« -Héhéhé… Attends… C’est quoi ce bordel ?... »
That was just my style
« -Regarde-moi. »
Le roi n’attendis pas plus longtemps. Il se jeta sur Pauly et l’embrassa, sans qu’il n’ai le temps de réagir.
Now I look into your eyes
Léger moment de n’importe quoi.
I can see forever,
Réaction. Pauly repoussa violement son ami.
The search is over
« -Qu’est-ce qui te prends ?! »
Il porta sa main à la bouche, d’un dégoût presque flagrant.
You were with me all the while
« -Devine. »
Le brun passa sa langue sur les lèvres.
Now the miles stretch out behind me loves that I have lost
« -Mais t’es complètement fou !
-Je t’aime. »
Broken hearts lie victims of the game
« -Ta gueule. »
Then good luck it finally stuck like lightning from the blue
La fillette se retourna, les larmes aux yeux.
Every highway leading me back to you
« -Et toi ?... »
Now at last I hold you, now all is said and done
« -TA GUEULE ! »
The search has come full circle, our destinies are one
« -Je t’aime encore plus.
-MAIS TU VAS LA FERMER PUTAIN ?! »
Pauly se retourna vers son cavalier, cette fois réellement en pleurs.
So if you ever loved me show me that you give a damn
Lucci s’avança jusqu’à lui.
You'll know for certain the man I really am
« -Tu n’a qu’à te laisser aller. »
I was living for a dream,
Il lui prit le menton, et rapprocha encore plus leurs deux visages.
Loving for a moment
Ils pouvaient sentir leurs souffles sur leurs peau.
Taking on the world,
Le roi essuya tendrement les larmes de sa princesse.
That was just my style
Il attrapa sa main et son épaule.
Then I touched your hand,
« -Je t’aime. »
I could hear you whisper,
Il l’embrassa une deuxième fois. Mais, cette fois-ci, Pauly ne le repoussa pas. Au contraire, il ouvrit sa bouche un peu plus et laissa passer la langue chaude de son nouveau roi.
The search is over,
Elles ne formaient maintenant plus qu’une, et dansaient un étrange ballet (en plus, elles étaient en rythme.). La chaleur monta d'un cran autour des deux amants.
Love was right before my eyes.

...




Et c'est fini, plop, j'espère que vous avez apprécier. Désolé d'avance pour les fautes d'orthographes et de conjugaison
J'ai voulu caller le couple Califa/Iceburg Pour ce qui est de la suite (dans les deux couples), je vous laisse imaginer
Happy Birthday Lucci (parce qu'il fallait que je le dise) !